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Quelle est la différence entre autoconsommation totale ou partielle ?

Pour rappel, l’autoconsommation renvoie au fait de consommer l’électricité produite par ses propres panneaux photovoltaïques.

On dit qu’elle est complète lorsque toute l’énergie générée par l’installation solaire est consommée directement par le foyer.

À l’inverse, on dit qu’elle est partielle si une partie de cette production électrique n’est pas utilisée sur place. On parle alors de surplus d’énergie non consommée.

Cet excédent doit être anticipé pour savoir ce qu’il va devenir. Il peut être stocké dans des batteries solaires ou injecter sur le réseau gratuitement ou contre rémunération. Nous verrons ça juste après.

Est-il possible de n’avoir aucun surplus de production ?

Les panneaux photovoltaïques posés en toiture ou au sol utilisent les rayons du soleil pour créer du courant. C’est ensuite l’onduleur qui se charge de le transformer en électricité utilisable par le réseau électrique de votre maison.

Découvrez quelle est la différence entre autoconsommation totale ou partielle
Exemple d’un onduleur de marque Fronius.

Ce fonctionnement explique pourquoi les panneaux ne peuvent pas produire d’électricité la nuit.

La production d’un système solaire est à son maximum en pleine journée quand le soleil est à son apogée. Mais le plus souvent, ce n’est pas là que votre consommation énergétique est maximale.

Trouver l’équilibre parfait pour zéro surplus

En égalisant sa consommation d’électricité avec le niveau de production de ses panneaux photovoltaïques, il n’y a pas de surplus. En réalité, c’est assez compliqué à réaliser.

Trouvez l’équilibre parfait pour zéro surplus en autoconsommation totale
Il faut égaliser la courbe blanche et la courbe jaune.

Pour une autoconsommation complète il faut ajouter des batteries solaires à son installation. Elles permettent de stocker l’énergie non utilisée produite le jour pour qu’elle soit utilisée le soir lorsque les panneaux photovoltaïques ne produisent plus.

S’il n’est pas possible d’équilibrer production et consommation au fil de la journée, vous aurez à gérer le superflu de production.

On parle souvent d’autoconsommation naturelle ou spontanée car la majorité des ménages ne parviennent pas à égaliser complètement le niveau de leurs besoins et leur production.

Dans les faits, les particuliers équipés de ce type de système, sans stockage, consomment entre 20 et 30% de l’électricité qu’ils produisent.

Comment gérer un surplus d’énergie ?

Si vous ne souhaitez pas stocker ce surplus, différents éléments sont à prendre en compte pour savoir quoi en faire.

Tout d’abord, si la puissance de votre installation est de 3 kWc ou moins, vous pouvez injecter gratuitement cette électricité sur le réseau Enedis. Vous faites don d’une partie de votre production.

Vous pouvez aussi le vendre à EDF OA ou à un autre fournisseur d’énergie de votre choix. Cela permet de générer des revenus supplémentaires et de faire plus d’économies sur votre facture énergétique.

Voici les tarifs de rachat :

Enfin, si vous ne souhaitez pas du tout injecter votre électricité sur le réseau, vous devrez brider votre onduleur. L’excédent sera alors perdu. Ce dispositif a un certain prix qui alourdit le montant total de l’installation.

L’autoconsommation totale est-elle synonyme d’autonomie ?

Eh bien non, autoconsommation intégrale n’est pas synonyme d’autonomie.

Il faut bien différencier autoconsommation et autoproduction.

Le premier correspond à la part d’électricité que vous avez consommée la totalité de l’énergie produite par vos panneaux photovoltaïques.

Le second correspond à la part d’électricité consommée provenant de votre système sur la totalité de votre consommation énergétique.

Pour être autonome, il faut que votre taux d’autoproduction soit de 100%. Toute votre consommation électrique est alimentée par votre installation solaire.

Ce n’est pas souvent vrai. La nuit ou par temps nuageux, vous avez souvent besoin d’utiliser le réseau électrique public en appoint pour vous éclairer ou faire fonctionner vos appareils.

Pour résumer, vous pouvez très bien avoir consommé toute votre production électrique mais avoir eu besoin d’en prendre sur le réseau en complément. Vous n’êtes pas complètement autonome.

L’autoconsommation totale : La solution idéale pour les sites isolés

Elle est difficilement réalisable pour une résidence principale car les périodes de forte consommation électrique ne coïncident pas toujours avec les pics de production.

Mais c’est plus facilement faisable sur un bâtiment isolé de type cabane, abri jardin ou atelier.

Profitez de votre site isolé pour faire de l'autoconsommation totale d'énergie solaire
Exemple de cabane équipée de panneaux photovoltaïques.

Si vous utilisez ce type de bâtiment en journée alors vous pouvez très bien consommer toute votre production. De plus, ces bâtiments consomment peu d’énergie. Il vous est possible d’être 100% autonome grâce à des panneaux solaires.

Contrairement à tous les autres bâtiments, ceux se trouvant en site isolé n’ont pas l’obligation de raccordement au réseau. De ce fait, en cas de surplus si vous ne le stockez pas, il sera simplement perdu.

Comment améliorer son taux d’autoconsommation ?

S’il est difficile d’atteindre l’autoconsommation totale, je peux vous donner quelques conseils pour vous en approcher au maximum.

Investir dans des batteries solaires

C’est la solution la plus simple et elle peut vous permettre d’être en autoconsommation intégrale si vous en installez suffisamment.

Vous pouvez vous en approcher et doubler voire tripler le niveau de consommation de votre propre électricité.

Vos panneaux fonctionnent normalement et l’énergie qui n’est pas dépensée directement est stockée dans une ou plusieurs batteries pour être utilisée plus tard.

L’inconvénient reste leur tarif. Les batteries lithium-ion sont les plus performantes et les plus onéreuses.

Utilisez des batteries solaires pour optimiser votre taux d’autoconsommation
Exemple de batterie lithium-ion.

Sachez qu’une baisse de ces tarifs est attendue dans les années à venir. Vous pourrez vous en procurer lorsque les prix auront diminué. Il est tout à fait possible de les ajouter à votre système après coup.

Changez vos habitudes de consommation

Faites en sorte de faire fonctionner vos appareils en journée pendant le pic de production.

L’idéal est de s’équiper avec des appareils récents programmables. Vous pouvez programmer votre lave-vaisselle, machine à laver ou sèche linge pour qu’ils se mettent en route quand vous n’êtes pas là.

De la même manière, il est possible de programmer certains chauffe-eaux électriques pour qu’ils fonctionnent le jour et non la nuit.

Un système de domotique peut être pertinent pour bien gérer votre consommation.

Sous-dimensionnez votre installation

La dernière solution pour pouvoir consommer l’intégralité de votre production, c’est de sous-dimensionner votre installation. Si elle produit peu alors vous avez plus de chance de tout consommer directement.

Mais ce n’est pas quelque chose que je vous conseille de faire car :

  • certains coûts liés à une installation sont fixes. Il est alors moins intéressant d’installer des petites quantités car le prix par Wc augmente,
  • en produisant moins d’électricité propre que ce que vous pourriez, vous renoncez à des économies et/ou des revenus supplémentaires.

Pour savoir comment dimensionner votre installation, vous pouvez utiliser notre simulateur en ligne. Cela vous permettra d’avoir une idée plus précise de la puissance qu’il vous faut.

Souscrire à un abonnement de batterie virtuelle

La batterie virtuelle n'est autre qu'un crédit que votre fournisseur vous octroie.

Le principe est simple, tout le surplus que vous injectez sur le réseau est comptabilisé (grâce à votre linky). Vous avez donc un stock de kWh qui vous attend sur le réseau public. Lorsque vous utilisez de l'électricité du réseau ce sont vos kWh injectés qui sont décomptés.

Dans les faits, les kWh que vous utilisez ne sont pas réellement ceux que vous avez produits. Par contre, sur la facture, ces kWh ne vous sont pas facturés comme vous les avez produits.

On peut donc dire que votre production est autoconsommée à 100% financièrement. Physiquement, le surplus que vous avez injecté dans le réseau a été utilisé par d'autres consommateurs, vos voisins très probablement.

Si vous préférez opter pour une autoconsommation totale traditionnelle, il faut effectuer des démarches pour ne pas renvoyer votre surplus sur le réseau.

Les démarches à réaliser pour être en autoconsommation totale :

Tout d’abord, vous devez savoir que toutes les installations doivent être raccordées au réseau à l’exception de celles se trouvant sur site isolé. Pour ce faire, vous devez effectuer votre demande auprès d’Enedis.

Si vous consommez la totalité de votre électricité, vous n’êtes pas censé(e) injecter d’énergie sur le réseau public. Vous devez alors signer une convention d’autoconsommation sans injection de surplus ou CASI auprès d’Enedis. Ceci est valable pour les installations faisant au maximum 36 kWc.

Pour s’assurer que rien ne sera injecté, il est nécessaire de brider l’onduleur de votre installation. Dans ce cas, si un jour vous avez du surplus et pas de batterie pour le stocker alors cette énergie sera perdue mais elle n’ira pas sur le réseau.

Sachez que si votre système fait 3 kWc ou moins, cet excédent peut être injecté sur le réseau sans contrepartie. C’est le don dont je vous ai parlé plus haut.

Dans ce cas, vous devez signer un contrat d’accès au réseau et d’exploitation ou CRAE en précisant que cette injection d’électricité est non rémunérée.

Il reste plus intéressant de choisir la vente si le surplus est inévitable. Cela vous permet de générer des revenus et de faire davantage d’économies sur vos factures d’énergie.

Nouvel'R Énergie vous explique quelles sont les démarches pour utiliser vos panneaux solaires en autoconsommation totale
Exemple d’une installation solaire en toiture.

Est-ce rentable de consommer la totalité de la production ?

Dans les faits, oui. Le kWh que vous produisez sera toujours plus rentable que le kWh consommé sur le réseau public.

Mais, si votre priorité est de consommer la totalité de votre production et que vous négligez vos besoins énergétiques, vous serez perdant(e).

  • Si vous sous-dimensionnez votre installation, vous augmentez le prix par kWc.

Vous perdez les bénéfices qu’un système adapté à vos besoins aurait pu vous apporter.

  • Installer des batteries a un coût qui reste aujourd’hui élevé.

Cela nuit à la rentabilité globale de votre projet. Même si cela vous permet d’être plus autonome et de payer moins d’électricité à un fournisseur, le retour sur investissement est long.

  • Un dispositif servant à brider l’onduleur coûte cher.

Contrairement à la batterie qui vous fait économiser de l’argent, ce système vous en fait perdre. Il est dommage qu’une partie de votre électricité verte soit perdue et non utilisée par quelqu’un d’autre.

  • Cette électricité perdue pourrait vous permettre de générer des revenus complémentaires.

Les particuliers en autoconsommation partielle avec revente du surplus dégagent une centaine d’euros par an. Cet argent peut leur servir à payer une partie de l’énergie qu’ils pompent sur le réseau.

  • Vous ne pourrez pas bénéficier de toutes les aides mises en place par l’État pour inciter les Français à investir dans le photovoltaïque.

La prime à l’autoconsommation est réservée aux particuliers qui souhaitent revendre leur superflu de production.

Chez Nouvel’R Énergie, on vous accompagne dans toutes vos démarches. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.

Autoconsommation totale : Ce qu’il faut retenir

Ce guide touche à sa fin.

Vous l’aurez compris, l’autoconsommation complète est difficile à atteindre pour toutes les raisons que je vous ai exposées.

L’idéal est de s’en approcher au maximum en changeant ses habitudes et pourquoi pas en installant des batteries solaires.

Mais il y a très souvent un excédent de production à prendre en compte. À vous de voir avec toutes ces informations ce que vous souhaitez en faire. Pensez à demander conseil à votre installateur. Il saura vous informer sur les aspects techniques et financiers.

J’espère avoir répondu à toutes vos questions. Si certaines sont sans réponses, écrivez-les dans la section commentaire juste en dessous. Il est plus facile d’avancer dans son projet quand les informations sont adaptées à sa situation personnelle.

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Léna
Adjointe Direction Commerciale
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Léna est adjointe à la Direction Commerciale de Nouvel'R Énergie. Elle suit de près tous les dossiers d'installation depuis plus de 4 ans. Son expertise sur le photovoltaïque s'étend de la technique à l'administratif.

sabine
Le 
13/12/2022

Bonjour,
Merci pour la clarté de ces informations !
J'ai une question précise au sujet de l'autoconsommation totale :
dans un logement non isolé donc, si j'ai bien compris, obligatoirement raccordé au réseau avec signature d'une convention sans injection de surplus et un onduleur bridé, est ce que je peux consommer ma production photovoltaïque lors d'un rupture de courant générale ?
Merci d'avance pour la réponse !

Léna de Nouvel'R Énergie
Le 
13/12/2022

Bonjour,
Merci pour la clarté de ces informations !
J'ai une question précise au sujet de l'autoconsommation totale :
dans un logement non isolé donc, si j'ai bien compris, obligatoirement raccordé au réseau avec signature d'une convention sans injection de surplus et un onduleur bridé, est ce que je peux consommer ma production photovoltaïque lors d'un rupture de courant générale ?
Merci d'avance pour la réponse !

Léna de Nouvel'R Énergie
Le 
13/12/2022

Bonjour et merci à vous pour ce commentaire, je suis ravie de savoir que ce guide vous a été utile.

Pour répondre à votre question, si vous possédez un onduleur centralisé simple ou des micro-onduleurs, ils se mettront automatiquement en sécurité lors d'une coupure de courant.
Le bridage assure seulement de ne pas produire plus de 3kW. Or, si la consommation de votre maison était inférieure à cette puissance pendant une coupure, vous auriez du surplus qui pourrait se retrouver sur le réseau.

La seule solution qui vous permettra de continuer à produire et consommer de l'électricité photovoltaïque pendant une coupure de courant, c'est d'installer un onduleur hybride et une batterie pour stocker le surplus.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations au sujet de cette configuration, et pourquoi pas un devis pour son installation, cliquez ici pour être rappelé par l'un de nos techniciens-conseillers.

Très bonne journée à vous et à bientôt,
Léna

Léna de Nouvel'R Énergie
Le 
13/12/2022

Bonjour et merci à vous pour ce commentaire, je suis ravie de savoir que ce guide vous a été utile.

Pour répondre à votre question, si vous possédez un onduleur centralisé simple ou des micro-onduleurs, ils se mettront automatiquement en sécurité lors d'une coupure de courant.
Le bridage assure seulement de ne pas produire plus de 3kW. Or, si la consommation de votre maison était inférieure à cette puissance pendant une coupure, vous auriez du surplus qui pourrait se retrouver sur le réseau.

La seule solution qui vous permettra de continuer à produire et consommer de l'électricité photovoltaïque pendant une coupure de courant, c'est d'installer un onduleur hybride et une batterie pour stocker le surplus.

Si vous souhaitez obtenir plus d'informations au sujet de cette configuration, et pourquoi pas un devis pour son installation, cliquez ici pour être rappelé par l'un de nos techniciens-conseillers.

Très bonne journée à vous et à bientôt,
Léna

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